De Longs Métrages

Edgar Morin et son Journal de Californie / Les traces d’une expérience psychédélique

Edgar Morin en Californie à la fin des années 1960...
Edgar Morin en Californie à la fin des années 1960…

Edgar Morin ne se présente plus (si ?).

Philosophe français qui a su à travers les écoles échapper à l’enrôlement. Difficile par conséquent de lui coller une étiquette, de détourer son œuvre à l’aide des forceps que sont les structures idéologico-politiques respectables (et étouffantes donc angoissantes).

Mister Morin n’est pas du genre franc-tireur à mon sens, il est un philosophe remarquable et sans une once d’arrogance, un penseur contemporain au fait des productions de l’intellect humain – passé, présent et un goût de l’avenir imprègnent une pensée devenue flux. Lire la suite

CORALINE : auteur Neil Gaiman / illustrateur Dave McKean / réalisateur Henry Selick

Affiche de cinéma du film de Henry Selick  : Coraline
Affiche de cinéma du film de Henry Selick : Coraline

Un petit bijou de l’animation ce film

[AVERTISSEMENT : il me semble préférable d’avoir vu le film, ou lu le livre, pour ne pas passer à côté de certains éléments de l’intrigue auxquels je vais faire allusion. Mais après tout, vous êtes seuls juges]

Pour commencer, autant le dire tout de suite, le film de Henry Selick est une très bonne adaptation de la longue nouvelle du même nom de Neil Gaiman, une vraie réussite à tous les points de vue. Je ne rentrerai pas dans le débat de l’adaptation qui “trahirait” le livre, ou pas. Je suis un inconditionnel du travail d’écrivain et de conteur de Gaiman, mais de toutes les façons, il n’existe aucun décret éternel ordonnant de transposer avec exactitude de la littérature à l’écran, ce qui d’ailleurs ne signifie pas grand chose de pertinent. “Oui, mais, je ne l’avais pas imaginé comme cela !” : pauvre choupinet/choupinette découvrant l’altérité.
De toutes les façons, le film d’animation a été réalisé par Henry Selick, mais en étroite collaboration avec Neil Gaiman afin de créer un film au plus près de l’imaginaire de l’écrivain, même si – à mon sens – cette animation est moins angoissante que certains passages du livre. Lire la suite